#9 – Identités

« Identités », ce n° 9 des Cahiers vient rendre compte du travail mené au sein de la cité Gély par Lola Carrère, invitée en résidence d’artiste à La Fenêtre.

Pendant deux ans cette talentueuse photographe, dont on avait pu voir quelques clichés dans le n° 1 de ces Cahiers (résultat d’un workshop mené au sein de l’abbaye d’Aniane), a parcouru ce quartier, lu de nombreux documents traitant de son histoire, interrogé et photographié ses habitants, un travail qui n’allait pas de soi aux yeux de certains et supposait un véritable engagement de sa part. La cité Gély fait en effet partie de ce Montpellier multiculturel peu et mal connu et souvent stigmatisé par les Montpelliérains. Il importait d’en rendre compte, d’en explorer les différentes facettes sans voyeurisme ni complaisance, mais avec humanité. C’est ce qui a été réalisé par Lola Carrère. Mieux connaître pour faire reconnaître.

#8 – 2020 Folle année graphique

2020 est d’ores et déjà consacrée comme nouvelle annus horribilis et restera incontestablement dans l’histoire de l’humanité comme celle du déclenchement de la pandémie du SARS-COV2.

Un événement dramatique qui s’est abattu, quasi simultanément, sur tous les systèmes d’information du monde, et dont le sur-traitement médiatique a pu donner l’impression d’une suspension de toutes les autres « actualités ».

Mais les soulèvements populaires en divers points du globe, le mouvement Black Lives Matter, les luttes féministes pour le droit à l’avortement ou contre les féminicides, les élections présidentielles américaines ou les incendies-monstre en Australie ont notamment fait voler en éclat ces états de sidération et investi la scène médiatique mondiale…

L’exposition « 2020, Folle année graphique » procède de l’exercice convenu de la rétrospective en se concentrant sur le champ du graphisme.

Elle propose un panorama conscient de son caractère hétéroclite, au périmètre élargi à de multiples formes : classiques (affiches, livres, fresques, pictogrammes, messages typographiés) ou nouvelles (animations, pastilles formatées par les réseaux…) et ce, sans volonté de les hiérarchiser.

Elle cherche à expliciter le contexte de ces « énoncés visuels », les problématiques nationales comme les résonances universelles, la référence à des langages, des iconographies préexistantes, l’utilisation de figures rhétoriques connues ou originales.

La crise du COVID a engendré une hyper production de messages sanitaires et de prévention. Le graphisme d’utilité publique s’en voit-il transformé, renouvelé ?

Comment les graphistes investissent-ils aujourd’hui leurs responsabilités sociales et/ou politiques ? Quelles formes, quelles organisations adoptent-ils•elles à l’heure de la globalisation et de la dématérialisation ?

L’année 2020 marque-t-elle une rupture dans ces pratiques ou s’inscrit-elle en continuité de dynamiques bien ancrées ?

Le catalogue résume l’exposition.

Exposition à La Fenêtre du 19 mai au 15 septembre 2021.

#5 & 6 : Architecte, sculpteur, dessinateur, voyageur

Architecte majeur du XXème siècle (les gradins – jardins, la faculté de Tolbiac, le siège d’Havas à Neuilly et celui des AGF à Madrid, le Palais
omnisports de Paris-Bercy, la tour Totem du
front de Seine et plusieurs gratte-ciel de la
Défense), Michel Andrault était également un
grand voyageur, un dessinateur et surtout un
sculpteur passionné. Ce cahier double met en
perspective ses deux œuvres, qui se répondent
et se nourrissent mutuellement.

#4 – Poétique d’une architecture écologique

Une programmation soignée contente le citoyen.
Une solide fonctionnalité limite la peine.
Une attitude énergétique efficiente soulage la planète.
Un bas bilan carbone ouvre notre durée.
Une chasse aux toxiques soutient notre santé.
Une attitude financière prudente calme l’argent fou.
Une soft technologie nous fait un monde plus doux.
Ces points ne peuvent pas faire sens à eux seuls.
Quelque chose de l’architecture est loin dans leur au-delà.
Elle est dans ce qu’elle nous donne à sentir du monde que nous habitons.
Elle touche, modifie, nourrit notre manière d’être là.
Elle est machine à émotions.
Elle est source de jubilations discrètes.
Elle est parfois simple expression souriante de la vie.
Elle doit être : concrète poésie.
Atelier de l’Entrelacs.

#3 – Trente ans d’architecture à Montpellier

En écho à l’exposition « L’agence Jaulmes – Deshons, trente ans
d’architecture à Montpellier »,
présentée à La Fenêtre en 2015, ce troisième opus
rend hommage aux deux architectes, influencés
par le mouvement moderne, Le Corbusier et le
Bauhaus, et qui ont marqué l’histoire urbaine de
Montpellier.