Pendant l’exposition qu’elle présentait en 2014 à La Fenêtre, Jacqueline Salmon a proposé avec Pierryl Peytavi, photographe, un workshop dans l’abbaye d’Aniane sur le thème de l’enfermement.

Le fruit du travail des participants est publié dans le premier Cahier de La Fenêtre.

Pierryl Peytavi, « photographe de la myopie ». Titulaire d’une double maîtrise d’Histoire et de Sciences et Techniques du Patrimoine, il s’est formé à la photographie sous les conseils de Bernard Plossu, photographe dont l’influence et l’exigence transparaissent dans ses accrochages pleins d’une grande sensibilité.

Depuis 1979, où elle a participé à un premier festival à Lyon organisé par le Collectif lyonnais d’action photographique présidé par Robert Luc, la photographie est devenue pour Jacqueline Salmon une manière de vivre, d’écrire, de s’intéresser aux autres, une manière de prendre la parole et de déplacer les questions sociales dans le champ de l’art. Une manière de creuser la question de la représentation du monde géographique et politique avec un outil qui la passionne parce qu’il ne cesse d’élargir ses possibles. Les relations qu’entretiennent l’histoire, l’architecture, et l’art en général avec la philosophie sont au centre de ses préoccupations.
La galerie Michèle Chomette représente son travail à Paris. Jacqueline Salmon qui a publié plus de 60 d’ouvrages concernant son travail de photographe a été nommée chevalier des arts et des lettres en 1998.